. Eva mais qui n'est que Joly.
. C'est dur, mais c'est vrai.
Je la regardais l'autre jour dans un reportage. Elle m'apparût soudaint sous ce qu'elle était véritablement ; Une vieille dame. Comme moi sans doute, je ne me vois pas, mais je me sais un vieux monsieur et je ne suis pas un impétrant.
Elle ressemblait à un vieux décor décati, fané, malgré ses couleurs brouillonnes, un peu saltimbanques que lui conféraient son rouge à lèvres, ses lunettes de music-hall, ses oripeaux de voyante.
Non ce ne pouvait être une candidate à la présidentielle, ce ne pouvait être un président de la République.
Comment les Verts ont-ils pu être aveugles à ce point.
Madame Joly eut son heure de gloire.
Un instant elle a rêvé pour une France forte, une France solidaire, pour le changement maintenant, cru à son rêve, à une nouvelle vie, forte de ses convictions sans nul doute sincères mais dont elle ne pouvait plus qu'être qu'un hérault suranné.
Il faut savoir lever le pied.
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